Saviez-vous que le martinet noir est capable de voler à des vitesses allant jusqu'à 200 km/h, ce qui en fait l'un des oiseaux les plus rapides en vol ? De plus, il peut passer de l'altitude à la surface du sol en quelques secondes seulement, ce qui est essentiel pour sa survie car il ne peut pas marcher ou ramper sur le sol comme d'autres oiseaux.
Voici le tout nouveau nichoir à martinet à encastrer développé par nos experts de la LPO et entièrement fabriqué en France !
En béton de bois, matériau naturel composé de ciment de sable et de granulats de bois minéralisés, plus léger que le béton seul, ce nichoir est naturellement thermo-isolant et poreux, évitant ainsi la condensation à l’intérieur, et garantissant des conditions d’isolation maximales. Très résistant aux intempéries, il est imperméable, naturellement imputrescible et résistant.
- Posé en façade, il peut être nettoyé grâce à sa façade amovible.
- Le nichoir peut être peint ou crépi pour mieux s’intégrer à la façade.
- Garantie 30 ans.
Existe en deux versions :
- Les modèles à intégrer dans le bâti au moment de la construction
- Les modèles à fixation en extérieur sur les façades de bâtiment.
Le saviez-vous ?
Le martinet est un oiseau migrateur, exclusivement aérien qui ne se pose que pour nidifier et élever sa couvée. Avec une longévité comprise entre 20 et 30 ans, le martinet noir peut parcourir l’équivalent d’une centaine de fois le tour de la terre en volant ! Il se nourrit exclusivement d’insectes : mouches, moucherons, moustiques, coléoptères. Un couple en ramène jusqu’à 20 000 par jour à ses petits !
Oiseau très grégaire, il se nourrit, boit, récolte le matériel nécessaire à la construction de son nid en volant. Nicheur dans la quasi-totalité des centres anciens des villes et des villages, c’est un visiteur estival qui vit juste sous notre toit. Il aménage son nid dans une cavité, sous les tuiles, à l’arrière des gouttières, dans les coffrages de stores, un trou, une fissure dans le mur. Il y revient chaque année entre fin mars et début avril jusqu’à la fin juillet pour le Martinet noir et jusqu’à septembre pour le Martinet pâle. Pour autant, son avenir semble incertain : il est trop souvent victime de la restauration de l’habitat humain qui ne prend pas en compte ses exigences écologiques. Pour lui… c’est la crise du logement !
Le maintien des colonies dépend donc de la conservation des vieilles bâtisses et de la mise en place d’aménagements dans les constructions modernes. La pose de nichoirs peut s’avérer très efficace tout en s’intégrant parfaitement aux constructions y compris pour les ouvrages d’art et ceux classés au titre des monuments historiques.
Comme l’hirondelle, le martinet est protégé par la loi du 10 juillet 1976. L’infraction la plus courante est la destruction des nids à l’occasion de travaux d’entretien ou de réhabilitation des quartiers, ou par souci de propreté. Toute perturbation ou destruction des nids constitue un délit sanctionné par la loi : 150 000 euros d’amende et jusqu’à 2 ans de prison.
En amont des travaux de réhabilitation, il convient donc de se renseigner auprès du service Environnement urbain de votre ville afin de déterminer l’éventuelle présence de martinets sur l’immeuble. Si elle est confirmée, contactez la LPO locale qui établira des recommandations à prendre en compte.
La protection des martinets n’occasionne pas de nuisance sur les travaux exécutés. Il existe des solutions simples pour les nids existants. Les nids détruits peuvent quant à eux facilement être remplacés par des nids artificiels.
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Conseils d'entretien :
Le nichoir à martinet ne nécessite pas d’entretien. Chaque année le matériau du nid de l’année précédente est réutilisé et consolidé. En cas d’infestation par les parasites, videz les matériaux du nid et nettoyer à l’eau savonneuse uniquement.
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Conseils d'utilisation :
Les martinets vivent en colonie, nous vous recommandons par conséquent d’installer plusieurs nichoirs sur un même bâtiment.
Installez le nichoir le plus haut possible à au moins 6 – 8 mètres du sol, à l’abri des intempéries et des vents dominants, de préférence sous une avancée de toit.
